Mon clavier marche a nouveau

Publié le par David

Face aux sollicitations multiples et répétées pouvant même aller parfois jusqu’à l’intimidation voire jusqu’à la menace d’attentat terroriste, je reprends aujourd’hui le clavier.

Evidemment, en 3 mois (soit depuis mon dernier billet) il s’est passé pas mal de choses, donc je me limiterai aux faits marquants.

 

Je vous informe également que, n’étant pas ingénieur informaticien ni particulièrement séduit par l’idée de perdre à nouveau d’interminables heures devant l’écran, j’ai abandonné la mise en ligne des albums photos directement sur ce blog. J’ai donc suivi l’exemple de l’excellent blog de Carlotta (snif snif, c’est bientôt fini) en mettant toutes mes photos sur un site séparé, ce qui sera bien plus pratique pour vous comme pour moi. La galerie photos complète en cliquant ici.

 

Revenons-en donc aux faits, rien qu’aux faits. A signaler donc de marquant :

 

-         Un service.

Le nouveau dont je dispose, mis gracieusement et gratuitement à ma disposition par son Altesse Sérénissime le Gouvernement Chinois de le République Populaire de Chine, et qui me voit me faire offrir hebdomadairement un contrôle de papier à domicile par les représentants des forces de l’ordre (les gardiens de la paix quoi), épris d’un amour soudain à l’égard des expatriés en mon genre. Nice, isn’t it ?

 

-         Une intervention.

Pour le moins musclée, de ces mêmes représentants de l’ordre public, dans le salon où j’étais en train de me laisser si difficilement masser les pieds par une masseuse d’ailleurs manifestement plus intéressée par mes leçons de Chinois que par le galbe de ma voûte plantaire. Quand tout le monde commence à sortir sur le trottoir pour voir ce qui s’y passe et que la masseuse me fait signe que je peux rester, je me retrouve con tout seul dans le salon avec mes pieds dans l’eau savonneuse. Quand je vois les képis par-dessus la foule se rapprocher, je me demande candidement « keskisorganise ? ». Quand les flics rentrent dans le salon avec caméra, armes, et en défilé, je me dis « tiens, il s’organise quelque chose de louche là non ? ». Quand le chef commence à faire le tour du salon façon Kommandantur avec ses bottes, je flaire le coup, « ça sent mauvais ». Et quand ce dernier me regarde de loin en pointant sur moi sa matraque, esquissant un geste signifiant a priori sans équivoque qu’il souhaiterait si possible que je quitte les lieux, et ben je sors, et pis c’est tout ! Ensuite c’est vidage du salon, tout le matos sur le trottoir, rien n’y échappant pas même les fauteuils, la caisse enregistreuse la déco ou encore le contreplaqué des murs arraché frénétiquement. Le tout sur le trottoir en quelques minutes, le camion passe, embarque tout. Manifestement, le salon n’était pas en règle et n’avait pas de licence officielle. Inutile de préciser que le lendemain même heure, tout était racheté, même endroit, mêmes personnes et mêmes clients. Interesting, isn’t it ?

 

-         Et un tremblement de Terre….

Vécu à 3000 km de l’épicentre du 35ème étage d’un building, ça donne successivement l’impression de tomber dans les pommes, une évacuation par les escaliers en plus de 30 minutes (useful, isn’t it ?), et une foule massée au pied de la tour durant 2 heures (wonderful, isn’t it ?). Ca donne surtout un pays en deuil, officiellement durant 3 jours, officieusement durant plusieurs années. La mobilisation générale ici est en tout cas très impressionnante, même encore maintenant. 

 

Sans transition, passons aux nouvelles un peu plus réjouissantes, en vous signalant juste quelques unes de mes principales escapades du week-end depuis 3 mois :

 

-         Suzhou, ville de canaux et de parcs à 30 minutes de train de Shanghai. Les photos en cliquant ici.


 
-         Hangzhou, avec l’ami Manouille et l’un de ses collègues (sic). Je suis tout simplement tombé amoureux de cette ville et de ses environs, un véritable havre de paix à seulement quelques encablures de Shanghai (1h de train suffit). Pour les images, c’est par là 


Ni une ni deux, nous y retournons d’ailleurs le week-end prochain.

 

-         Kyoto, au Japon, le week-end dernier avec l’ami Brunette (comment ça mes potes ont des noms bizarres ?). Une escapade forcée (c’est ballot) par l’obligation de sortir de Chine pour mon visa avant le 9 juin, fin de mes 3 mois réglementaires. Au final, comme prévu, une balade bien sympathique en terre nippone, même si ça fait cher en quota de CO2 pour un coup de tampon. Les photos garanties développement durable en cliquant ici.

 


La suite au prochain épisode. Avant dans 3 mois, c’est promis.

 

 

 

Publié dans Histoire(s) de dire

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B
1 - Service: Tu aurais dû résilier ta carte au PCF. <br /> 2 - Intervention: C'est ça qui arrive quand on va dans les bars à hôtesse <br /> 3 - Suzhou: ah bon, Manu a des collègues intéressants ?<br /> A tout à l'heure
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C
Shanghailleurs est de retour! Chouette! Les photos sur Picasa, c'est en effet bien pratique! Mais dans ton blog tu as oublie de preciser que pendant ces 3 mois tu avais boycotte coiffeur et barbier! On voit bien la difference entre avril et juin! ;O)
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M
Ca fait du bien de retrouver ton blog :) Courage pour continuer.<br /> <br /> Toujours partant pour aller mater le match samedi matin sur les bords du lac Hohai?
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A
waou c'est synthétique, ca manque un peu de poésie, non ? moi en tout cas, j'ai rien capté sur cette histoire de salon ??
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